dimanche 2 octobre 2016

Erdogan: «Il n’y a aucun obstacle pour que la Turquie devienne membre de l’Union Européenne»

Non, à la dictature


Au , 25 917 personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la tentative de coup d'État. Par ailleurs, 13 419 personnes ont été mises en détention préventive, et les passeports de 74 562 personnes ont été confisqués. De plus, près de 5 000 fonctionnaires de l'État turc ont été licenciés de leurs fonctions et 80 000 suspendus. Le gouvernement a fermé 4 26 fondations, hôpitaux, institutions éducatives, associations, médias, syndicats et entreprise.


Le 19 juillet, le Conseil supérieur de l'audiovisuel de Turquie (RTÜK) indique avoir retiré la licence de plusieurs chaînes de télévision et de radio proches de Fethullah Gülen. Vingt-quatre chaînes sont concernées. Dans le passé, ce fut ainsi le cas de la chaîne Samanyolu TV, éjectée du réseau de satellites Türksat, et du quotidien Zaman, mis sous tutelle, qui furent censurés car gülenistes. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel de Turquie (RTÜK) informe également avoir privé 34 journalistes de leur carte de presse. De plus, une trentaine d'employés du Conseil supérieur de l'audiovisuel de Turquie (RTÜK) sont écartés. L'association turque de radio et de télévision (TRT) suspend 300 membres de son personnel. D'après l'association des radios amateurs de Turquie (Türkiye Radyo Amatörleri Cemiyeti Genel Merkezi), le gouvernement turc a révoqué 3213 licences de radios amateurs et leur a interdit toute émission vers l'étranger. Le 25 juillet, 42 journalistes sont placés sous mandat d'arrêt. Parmi eux, se trouvent des journalistes de premier plan notamment Nazlı Ilıcak. Le 27 juillet, la justice turque émet des mandats d'arrêt contre 47 anciens employés du quotidienZaman. Le même jour, les autorités turques annoncent la fermeture de 131 organes de presse : 45 journaux, 29 maisons d'édition, 23 stations de radio, 16 chaînes de télévision, 15 magazines et 3 agences de presse. Il s'agit majoritairement de médias d'envergure provinciale, mais la chaîne de télévision pro-kurde IMC TV, le quotidien d'opposition Taraf et l'agence de presse Cihan, proche des gülenistes sont également touchés. Le 29 juillet, 17 journalistes sont placés en détention préventive pour« terrorisme ». Selon le syndicat des journalistes lié à la Fédération DISK, 2 308 journalistes ont perdu leur emploi depuis la tentative de coup d'État. Ce chiffre ne prend pas en compte les stagiaires et les journalistes en free-lance. Le , le parquet d'Istanbul émets des mandats d'arrêt contre 35 personnes travaillant dans les médias.
L'écrivain turc et Prix Nobel de littérature Orhan Pamuk critique ces arrestations (et particulièrement celles des frères Altan, journalistes turcs) et s'exprime ainsi sur la purge dans une tribune accordée au journal italien La Repubblica : « En Turquie, on est en train, petit à petit, d’enfermer dans des cellules toutes les personnes qui se permettent d’exprimer les critiques même les plus minimes sur les actions du gouvernement (...), sur la base de la haine la plus féroce. Désormais, la liberté de la pensée n’existe plus. Nous sommes en train de nous éloigner à toute vitesse d’un État de droit vers un régime de terreur. » Le 22 septembre, l'un des frères Altan, Ahmet, a été remis en liberté.

La viole de la liberté d'expression, de parole, de pensée, arrestation pour des opinions politiques, des soi-disant membres d'un complot. Fermeture de média de communication.

Collaboration avec l'État islamique et de ces crimes, achat de bien venant de pillage dans un autre territoire en guerre. Chantage pour monnayer une immigration Syrienne.

Vous représentez le passé qui refuse la démocratie et la liberté pour chacun.

Qui est incompatible avec le présent

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