lundi 17 octobre 2016

OTTAWA (Canada) Manuel Valls dénonce le voile islamique comme un outil politique

«Négation de la femme» « Il y a une bataille politique, culturelle qu’il faut
mener. Et je pense en effet que les signes religieux sont souvent moins des signes religieux que des revendications politiques ou culturelles », a déclaré M. Valls aux quelques journalistes présents. « Comment on le traite ? Chacun a son modèle, chacun a sa réponse. Mais je considère, moi, que la burka, le voile intégral, est un élément profond de la négation de la femme. Cacher la femme de l’espace public, c’est la négation de la femme et ça, ce n’est plus un problème de religion. C’est un problème de valeurs démocratiques. » Il note que les femmes qui revendiquent le droit de porter ce voile intégral sont souvent de « jeunes femmes converties dans des quartiers où il y a une culture de l’islam qui pèse »« Je ne crois pas que l’évocation de la liberté comme élément qui justifie qu’on puisse laisser les femmes s’habiller ainsi avec le niqab, le voile intégral, la revendication de la seule liberté ne m’apparaît pas suffisant. » M. Valls rappelle que le voile a déjà été l’apanage, à une certaine époque, de « toutes les femmes du pourtour méditerranéen, quelle que soit la religion ». Mais le voile d’aujourd’hui doit se comprendre dans un contexte géopolitique large. « Dans les territoires délivrés en Irak par les forces kurdes ou les forces arabes, les gens de ces villages qui ont subi le joug de Daesh enlèvent les voiles, écoutent de nouveau de la musique et se coupent la barbe. Parce qu’ils ont vécu avec ce joug. Qu’en Occident on puisse défendre comme un élément d’émancipation et de liberté, notamment la liberté de la femme, de porter un voile intégral ou un burkini sur la plage, personnellement, ça m’étonne toujours. » D’ailleurs, lorsqu’on lui demande s’il voit un lien entre le port de la burqa ou du burkini et une certaine radicalisation, s’il faut voir l’un comme le précurseur de l’autre, le premier ministre français répond sans hésitation : « Oui, bien sûr. […] Oui, ce sont des signes politiques qui sont parfois, pas toujours, l’avant-garde de ce mouvement. »

http://www.ledevoir.com/politique/canada/482149/ottawa-entretiens-entre-le-premier-ministre-francais-valls-et-justin-trudeau

Une leçon politique de la réalité de la France. Ignoré ces mots ses dires non au présent, A un pays sous respirateur artificiel qui est en états de guerre sur son territoire, dans ces quartiers qui fume encore l'odeur de ces victimes innocentes. Ignoré cette France qui a cru en l'homme mais a rencontré la folie de ces hommes qui se sont drapé de la religion pour ce faire pardonnée le mépris de la vie transmettant l'assassinat comme réponse.

Est-cela que nous voulons pour nous il suffit de regarder et d'agir.

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