Qui vous autorise à dilapider les taxes des citoyens sans prendre compte des besoins de ceux qui ont contribué. C'est un minimum qu'ils paient leurs billets d'avion, parce que le Canada leur donne la démocratie et la liberté mais ce choix à un coût symbolique et cette fierté qui n'est pas négociable.
Jusqu'à l'assermentation du nouveau cabinet, le 4 novembre dernier, tous les réfugiés syriens arrivés dans le cadre du programme habituel de réinstallation devaient payer leur billet, en vertu de la politique canadienne mise en place il y a des dizaines d'années.
Le nouveau gouvernement libéral a décidé de renoncer à cette condition pour les 25 000 réfugiés syriens qu'il souhaitait accueillir au Canada d'ici mars 2016, et les 10 000 autres attendus d'ici la fin de l'année.
Par contre, les réfugiés en provenance d'autres pays arrivés après le 4 novembre doivent toujours payer leur billet d'avion, la plupart en contractant un prêt.
Or, une évaluation interne, entreprise sous l'ancien gouvernement conservateur, a conclu que cette pratique devrait être réexaminée parce qu'elle a un impact négatif sur la vie des réfugiés, qui peinent souvent à rembourser ce prêt.
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