dimanche 17 avril 2016

L'indifférence de l'Alzheimer

Il nous voit plus, est-ce qui entend, que pense-t-il, est-ce qu'il soufre.
Il est comme une plante devant une fenêtre verte devant en plein soleil déshydraté.
Personne ne le regarde, il est devenue un inconfort visuel de la vie que le quitte.
Le système la délaissé faute de budget.
Il est plus productif, il vote plus, il crie plus.
Un fardeau que la société n'investit plus en lui, ils ont condamné.
Aucun thérapeute pour l'aider, il ne parle plus, il se déshydrate un peu chaque jour.
Des souvenirs resurgi si bref.
Il marche plus, il implore une peu de tendresse de son passé.
Un peu de dignité.
Je vis, je respire aidé moi.
Ne me laissez pas au soleil.
J'ai soif.

Vous me jugez comme un passé.
J'ai été un temps votre futur.
J'ai construit pour vous.
Vous m'ignorez, je vote plus, je crie plus.
Plus budget.
Je meurs dans votre silence vous m'ignorez.
Vous me cachez du regard de cette société.
Vous m'euthanasiez en refusant de m'aider. 
Vous avez vos chauffeurs ministériels.
Vos privilèges gouvernementaux;
Vos pensions indécentes.
Vous allez toucher vos primes de départ.
Et vos à-côté fantômes dans vos paradis fiscaux.
Le budget vous me l'avez détourné pour votre confort. 

Moi je meurs dans l'ombre.

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