mercredi 11 mai 2016

Bataclan : Les décisions meurtrières

A la radio, le policier demande donc à l'état-major de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) si les "militaires porteurs de Famas" de la force Sentinelle présents à ses côtés sont "autorisés à engager" [à "tirer", NDLR]. Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu'ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là."Bah, passe-moi ton Famas"La consigne donnée par radio au policier est claire : le chef "répond par la négative et précise que les militaires ne sont qu'en assistance, ils ne peuvent pas intervenir". Fin de la conversation. A 22h28, l'état-major demande si les policiers font toujours l'objet de tirs. Un policier de la BAC répond par la négative mais signale : "Un individu [...] au niveau de la porte qui donne sur le passage et qui nous attire vers la porte où il y a les blessés et il attend juste qu'on passe pour pouvoir nous rafaler. [...] Avec les moyens qu'on a d'armement et de protection, on ne peut pas aller chercher les victimes."Les militaires n'ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l'aide de l'armée. Le soir du 13 novembre, les militaires de la force Sentinelle présents aux abords du Bataclan n’ont donc pas reçu l’autorisation d’intervenir, alors que le contexte aurait pu l'exiger, comme le montrent ces bribes de conversation. 
http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20160506.OBS9964/bataclan-pourquoi-la-police-et-l-armee-n-ont-pas-pu-intervenir-ensemble.html

Le héros ces les circonstances qui lui dicte ces actes, ces décisions peuvent sauver des vies ou bien en interrompre. Il n'a pas de devoir dans le carnage meurtrier seulement des ordres est décision et des victimes.
Désobéir est la liberté de choix et de notre conscience qui lui dicte.
Le remords ce sont c'est mort qui hante nos nuits.
Et ces nuits soient longues à ces donneurs d'ordres immoraux.

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